Des racines solides
Situé au cœur du Var, entre Le Luc et Vidauban, face au Massif des Maures, le Domaine des Thermes est le fief de la famille Robert depuis plus de deux siècles. « Les premières terres sont entrées dans le giron familial en 1792, explique Sylvain qui avec Michel et Olivier, tient aujourd’hui les rênes de l’exploitation. Depuis son acquisition, six générations de vignerons se sont succédées à la tête de la propriété. Chacune a apporté sa contribution au développement du domaine. A commencer par Paul mon grand père qui hérita de la propriété familiale en 1945. Aidé de Madelon, son épouse, il a consacré plusieurs années à rebâtir le domaine endommagé par la guerre. Michel, mon père, a dût faire face à leur décès prématuré et se confronter ainsi des son plus jeune âge à la gestion de l’exploitation. En 1975 il a épousé Annie qui s’est dévouée sans compter pour épaulé son mari. Il n’ont pas ménagé leur peine. Des efforts qui ont payés quand, en 1998, ils ont fait ensemble le choix de quitter le système coopératif pour vinifier et embouteiller leurs propres vins. »
Une parfaite symbiose avec le terroir
Bien leur en a pris effectivement ! Commercialisé en 1999, leur premier millésime a de suite rencontré le succès, décrochant notamment l’une des plus belles récompenses du milieu vinicole : un “coup de cœur” du Guide Hachette. Une distinction que Michel attribue à une parfaite maîtrise de son terroir : « Nous sommes les héritiers de centaines d’années de labeur, remarque-t-il. Alors, forcément, nous connaissons parfaitement chaque parcelle de notre vignoble. Nous les travaillons au mieux de leurs besoins pour en tirer ainsi la quintessence. Et à l’heure de la vinification, la qualité d’un vin se faisant en grande partie dans les vignes, ce travail s’avère toujours payant. ».
Vignerons à 110%
Si Michel et Annie, son épouse, œuvrent toujours au quotidien du domaine, il appartient désormais à la jeune génération de le maintenir sur de bons rails. « C’est un sacré travail, c’est clair. Mais c’est avant tout une passion, affirme Sylvain. Olivier, mon frère, a cru s’en défaire en s’engageant un temps dans l’Armée. Mais il a fini par nous rejoindre pour veiller sur la bonne santé du vignoble ! Quant à moi, je n’ai jamais voulu faire autre chose que du vin. J’ai fais les études qu’il fallait pour cela et je ne le regrette pas : après près d’une vingtaine de vendanges et autant de vinification, j’ai toujours le même amour pour mon métier. » Une flamme qui, à coup sûr, contribue à la qualité des vins maison !